ALLÈGEMENT DE FORMATION SST - SAUVETEUR SECOURISTE DU TRAVAIL
Devenir Sauveteur Secouriste du Travail
Public
Personnel souhaitant exercer la fonction de SST dans son établissement
Prérequis
Compte tenu de l’équivalence AFGSU/PSC1 (arrêté du 23 août 2019) et PSE1/PSC1 (arrêté du 24 août 2007),
Effectifs
De 4 à 10 stagiaires maximum.
Individualisation : Oui.
Type de formation
Allégement formation SST
Durée
1 jour
Tarif Inter-entreprise
190 € / personne
Tarif Intra-entreprise
sur devis
TVA non applicable (Art. 261.4.4 a du CGI L6313-1 du Code du Travail).
Présentation
Tout salarié ou futur salarié peut devenir sauveteur secouriste du travail.
Note objectif est de donner au salariés les connaissances nécessaires à la bonne exécution des gestes de premiers secours en cas d’accident dans le cadre de l’entreprise et sous la responsabilité du chef d’établissement.
- Programme de formation
- Méthodes pédagogiques
- Moyens d’encadrement
- Mode d'évaluation
- Situer son rôle de SST dans l’organisation des secours dans l’entreprise
- Caractériser des risques professionnels dans une situation de travail
- Intérêt de la prévention des risques professionnels
- Participer à la maîtrise des risques professionnels par des actions de prévention
- Conduite à tenir en cas d’accident
- Protéger de façon adaptée
- Alerter ou faire alerter les secours
- Adapter les gestes de premiers secours à l’état de la victime
- Suppression du danger ou dégagement d’urgence de la victime
- Favorisant l’arrivée de secours adapté au plus près de la victime
- Organisation des secours dans l‘entreprise
- Organisation des secours publics
- Secourir la victime de manière appropriée
- Examiner la victime
- Reconnaître et apprécier les signes d’une détresse vitale :
- Conduite à tenir face à certains types de saignements abondant ; Étouffement ; Arrêt cardiaque ;
- Inconscience ; Plaie ; Brûlures
Pour cet allégement de formation, le processus pédagogique est réalisé sous la forme d’un allègement de formation défini contractuellement avec le stagiaire. Cet allègement portera sur des compétences clairement identifiées, déjà détenues par le stagiaire. Ce processus permettra de limiter le temps de formation aux seules compétences que le stagiaires ne possède pas pour obtenir le certificat SST.
Déroulement du stage selon les méthodes ;
- Études de cas issus
- Démonstrations pratiques & atelier d’apprentissage des gestes.
- Simulations, prise en charge par les stagiaires.
- Apports didactiques, travaux en sous-groupe et exercices pratiques
- Des documents supports seront mis à disposition des stagiaires pour la réalisation des travaux
LES MOYENS PÉDAGOGIQUES UTILISÉS :
Matériel pédagogique indiqué par l’INRS dans le document de référence SST : Plan d’intervention + pictogrammes
- Défibrillateur automatisé externe de formation avec accessoires
- Lot de mannequins avec peaux de visage individuelles (ou dispositif de protection individuelle)
- Mannequin RCP adulte – Mannequin RCP enfant – Mannequin RCP nourrisson
- Divers matériels pour la réalisation des simulations …
Formateur(trice) SST à jour certifié(é) par le réseau Assurance Maladie / INRS, respectant les modalités définies dans le document de référence du dispositif SST.
Mise en place d’un processus de vérification des compétences déjà̀ détenues (diplômes, expériences professionnelles, entretien individuel, test pratique, théorique, …).
Le stagiaire ainsi allégé́ devra néanmoins être validé sur l’ensemble des compétences visées du SST et passer les épreuves certificatives dans leur intégralité́
Seuls les candidats qui ont suivi la totalité de la formation et qui ont satisfait à l’épreuve certificative peuvent prétendre à l’obtention du certificat d’acteur SST.
Une évaluation formative tout au long de la formation sera réalisée.
Les épreuves certificatives sont organisées pour permettre une évaluation distincte pour chaque domaine de compétences :
Épreuve 1 : Domaine de compétences 2, 3, 4 et 5
Épreuve 2 : Domaine de compétences 1, 6, 7 et 8
Toute personne qui, au sein d’une entreprise, souhaite se former aux gestes de premiers secours et participer à la prévention des accidents du travail.
L’Art R4242-15 du code du travail précise « Un membre du personnel reçoit la formation de secouriste nécessaire pour donner les premiers secours en cas d’urgence dans :
– Chaque atelier où sont accomplis des travaux dangereux ;
– Chaque chantier employant vingt travailleurs au moins pendant plus de quinze jours où sont réalisés des travaux dangereux. »
Conseillé par le médecin du travail, l’employeur évalue le nombre de SST adapté à son entreprise.
Le nombre est à évaluer à partir des effectifs, des risques propres aux entreprises, de la nature des activités, des horaires, et en fonction de répartition géographique des différents sites d’une même entreprise.
Il est cependant recommandé dans la pratique de dépasser les obligations réglementaires afin de disposer dans chaque entreprise de personnels formés au SST, en nombre adapté et bien répartis, capables d’intervenir efficacement en cas d’accident.
La formation fait l’objet d’une déclaration et d’un enregistrement obligatoire. Elle comporte obligatoirement une évaluation (réalisée tout au long de la formation, par le formateur SST, et selon des critères du référentiel SST national de l’INRS) qui donne lieu au certificat de SST valable 24 mois.
Le titre de SST est valable 2 ans.
Le certificat SST, personnel et nominatif, est obligatoirement remis au salarié par l’entité habilitée ou l’employeur. Reconnu au niveau national, il est valable dans toutes les entreprises du territoire français.
Ainsi, en cas de changement d’entreprise, une personne titulaire du certificat SST conserve sa capacité à exercer l’activité de sauveteur secouriste du travail. L’employeur peut donc désigner le nouvel embauché comme secouriste dans son organisation des secours après l’avoir formé aux éventuels risques spécifiques et s’être assuré que ses compétences ont bien été actualisées.
Comme précisé dans le document de référence, « un SST dont la date de fin de validité de son certificat est dépassée ne peut plus exercer en tant que SST. »
Cependant, dans certaines circonstances particulières (pandémie, maladie, accident, maternité…), il peut arriver qu’un SST n’ait pas pu suivre son stage de maintien et actualisation des compétences dans le délai imparti. En lien avec le Service de Prévention et de Santé au Travail, un employeur peut décider exceptionnellement de maintenir dans son protocole d’organisation des secours un SST hors délai, s’il estime que ce dernier possède toujours les compétences nécessaires pour intervenir en cas d’urgence.
Le SST concerné devra alors suivre son MAC au plus tôt.
Toute personne peut suivre une formation de sauveteur secouriste du travail. Toutefois, l’obtention du certificat est conditionnée par le suivi de la totalité de la formation et la réussite aux épreuves certificatives permettant la validation des compétences en prévention et en secours.
C’est également valable pour une personne en situation de handicap. Il est donc indispensable, en amont de la formation, d’analyser sa demande pour déterminer avec elle si la certification semble atteignable en fonction de la nature de son handicap (capacité à réaliser les gestes, niveau de compréhension…).
Concernant les gestes de secours, il n’est pas exigé qu’ils soient effectués de manière « parfaite », ce qui prime est le résultat à atteindre. Par exemple, un massage cardiaque réalisé à une seule main, ou avec un bras amputé de sa main n’empêche pas la validation si les compressions thoraciques sont efficaces. D’autres capacités sont nécessaires pour pouvoir être certifié, comme pouvoir faire alerter ou alerter, communiquer avec la victime lors de l’examen et de la surveillance.
Si la personne ne peut pas être certifiée, une attestation de fin de formation faisant apparaître les compétences acquises lui sera délivrée.
Il est important que les salariés des sous-traitants ainsi que les intérimaires qui sont présents de manière quasi permanente soient formés au SST afin de les impliquer dans la démarche de prévention et dans l’organisation des secours. Une entreprise habilitée peut ainsi décider de les inclure dans ses formations et leur délivrer le certificat correspondant.
Dans le cas particulier d’un acteur qui n’est pas en mesure de présenter son certificat pour pouvoir suivre légitimement un MAC, il lui est possible de justifier qu’il est bien certifié en fournissant :
– soit une attestation de suivi de la totalité de la formation indiquant que l’intéressé a réussi les épreuves certificatives ou précisant que toutes les compétences ont été acquises,
– soit une attestation de présence prouvant sa participation à la totalité de la formation, accompagnée de la copie de la grille certificative,
– soit le certificat de réalisation accompagné de la copie de la grille certificative.
Dans tous les cas, les attestations ou le certificat de réalisation doivent préciser a minima les coordonnées de l’entité ayant dispensé la formation, le nom et le prénom du stagiaire, le type de formation suiv
ie, la durée, les dates.
Le SST, qui intervient pour apporter les premiers secours dans son entreprise à une personne qui n’est pas son copréposé, agit aussi dans le cadre de sa relation contractuelle, pour la mission de secouriste pour laquelle il a été désigné. Dans ce cas, rien n’interdit à la victime de l’accident de former un recours en responsabilité civile contre le secouriste, s’il a aggravé ses blessures par des gestes fautifs. Cette mise en jeu de la responsabilité civile du SST est cependant strictement encadrée.
En effet, le SST est tenu, lorsqu’il intervient pour apporter les premiers secours, à une obligation de moyens. Il doit ainsi se conformer aux gestes et comportements acquis lors de sa formation et s’obliger à faire de son mieux. Si tel n’était pas le cas, il appartiendrait à la victime de prouver que le secouriste a manqué à son obligation de moyens et adopté un comportement fautif. Le lien de causalité entre les gestes effectués par le SST et une aggravation de l’état du blessé devra également être prouvé. Si ces conditions sont réunies, la victime pourra demander réparation sur le fondement de l’article 1242 alinéa 5 du Code civil. Cet article, appliqué au monde de l’entreprise, prévoit que l’employeur (commettant) est responsable des dommages causés par ses salariés (préposés) dans les fonctions auxquelles il les a employés, en l’occurrence dans les fonctions de secouriste. Le SST, appelé à porter secours dans l’entreprise est, en l’espèce, un salarié qui agit sous l’autorité de l’employeur lorsqu’il donne les premiers soins à un accidenté. C’est donc l’employeur qui pourra être déclaré civilement responsable des agissements du secouriste qui ont entraîné l’aggravation de l’état du blessé ou son décès. L’employeur restera civilement responsable, même si, par ailleurs, les actes dommageables du SST sont pénalement répréhensibles.
Le secouriste ne doit en principe effectuer que les gestes de premiers secours qui lui ont été enseignés au cours de sa formation. Ainsi, il peut aider une victime à prendre un traitement (ou du sucre) lorsqu’elle le demande (Cf. Guide des données techniques et aide-mémoire SST).
En fonction de la situation médicale des salariés et des moyens de prévention collectifs et individuels mis en œuvre dans l’entreprise, le médecin du travail peut décider d’inclure dans la formation des SST l’apprentissage de gestes complémentaires (par exemple l’injection d’un médicament de type glucagon en cas de diabète…). En effet, il rentre bien dans la mission des services de prévention et de santé au travail d’élaborer des actions de formation à destination des secouristes (art. R. 4624-1 du Code du travail).
En complément de ces mesures, le médecin du travail, interrogé par l’employeur, peut également juger utile de mettre à disposition dans l’entreprise, une trousse de secours ou une armoire à pharmacie dont il définira le contenu en fonction des risques propres liés à l’activité de l’entreprise (brûlures, plaies…) : médicaments, solutions désinfectantes, compresses… Les modalités d’utilisation de ce matériel ou des médicaments devront être consignées dans un protocole écrit, visé par l’employeur et présenté au CSE. Le médecin du travail notera sur le protocole la qualité des personnes habilitées à utiliser la trousse et décrira les circonstances de son utilisation. Dans ce cadre, le SST pourrait être amené à dispenser un médicament présent dans l’armoire à pharmacie.
Par ailleurs, le médecin du SAMU, prévenu par téléphone, peut communiquer au SST une prescription pour certains salariés qui peuvent présenter des pathologies nécessitant une prise en charge urgente (l’administration de dérivés nitrés en cas de douleurs thoraciques par exemple). Cette prescription est alors licite et la traçabilité est assurée par l’enregistrement et l’horodatage de la communication.
Dans tous les cas, le secouriste devra respecter scrupuleusement les protocoles définis à l’avance et les termes de l’éventuelle prescription médicale donnée par les secours d’urgence.
TVA non applicable (Art. 261.4.4 a du CGI L6313-1 du Code du Travail).
"Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifier vos capacités de remboursement avant de vous engager."
Modalités et lieux de déroulement
Présentiel en inter ou intra entreprise.
France entière.
Période de réalisation inférieure à 2 mois.
Fiche formation
Accessibilité
Les personnes en situation de handicap souhaitant suivre cette formation sont invitées à contacter notre référent handicap : ref.handicap@ed5.fr